Lampe Balthus
Astier de Villatte présente la première édition de la lampe conçue par Balthus au début des années 60 pour éclairer la Villa Médicis. Jean Clair, dans le catalogue raisonné de Balthus, en décrit la genèse : « Pour la création du mobilier, Balthus adopta la même démarche que pour la technique de peinture des murs. Il choisit en effet d’exploiter des éléments trouvés sur place, en les adaptant aux besoins contemporains. Ainsi, afin d’élaborer pour la Villa Médicis restaurée un éclairage adéquat, il conçut, à la suite de nombreux essais, une lampe unique en s’inspirant de deux modèles anciens retrouvés sur place : une vieille torchère en fer plein et un porte bougie monumental du XIXème siècle, caractérisé par sa hauteur démesurée et la forme contournée de son pied. Il récupéra de vieux tuyaux d’arrosage en fer rouillé pour réaliser la structure principale creuse, dont l’extrémité s’achève par un morceau de bois clair en partie masqué par l’abat-jour. Ce détail donne l’impression de voir une bougie cachée, subtile allusion au modèle d’origine. » On retrouve depuis l’élégante silhouette et la lumière atténuée de la lampe Balthus dans toutes les pièces de la Villa Médicis. Par la suite Balthus en a fait également l’éclairage quasi exclusif de ses autres demeures, le château de Montecalvello, puis le Grand Chalet de Rossinière.C’est en partenariat et en étroite collaboration avec Harumi Klossowska de Rola, que Astier de Villatte propose aujourd’hui, et pour la première fois, l’édition de cette lampe mythique. Edition numérotée et signée (monogrammes de Balthus et de Astier de Villatte). Structure en fer rouillé, forgé en Italie. Abat-jour en parchemin résine, fabriqué à Paris.